Transmuter ses blessures en créations
Patient(e)s
C’était mieux après
« Faire briller nos lumières
Hier, nous avons célébré la vie, notre reconstruction, notre lien, notre amour, notre sororité. Redécouvrir la beauté, son corps, à travers l’art. S’exprimer haut et fort. Faire briller nos lumières. Sensibiliser sur l’après, donner espoir à celles qui débutent ou en cours de traitement. Vibrer des énergies de bienveillance, d’amour, de soutien »,
Mélanie, Femme Skin
« Ecrire pour exister
Quand j’ai appris être atteinte d’un cancer du sein métastatique d’emblée à 31 ans, je n’ai vu qu’un tunnel sans vie ni lumière, qu’une impasse, un cul de sac. Et puis, j’ai choisi d’emprunter un chemin tout autre, celui de l’avenir. J’ai tissé ma vie de nouveaux projets : faire ma demande en mariage, me questionner sur mon avenir professionnel, voyager, écouter… Mais il manquait du beau, de l’art dans ma vie. Quand j’ai découvert l’association Skin, ce fut comme une évidence : écrire pour exister, poser des morceaux de mon âme »,
Charlotte, Femme Skin
« J’étais sous chimio, terrassée d’épuisement quand j’ai découvert le projet Skin… par hasard, en feuilletant le magazine Psychologies. Un article présentait la rencontre entre des artistes et des femmes venant de traverser l’épreuve du cancer. Le dévoilement pudique de ces femmes au travers des œuvres de photographe, sculpteur, peintre, m’a profondément touchée. Sensible à la danse, je me suis mise à rêver : et si j’écrivais à Skin pour leur demander de me rapprocher d’un ou une chorégraphe, pour faire « danser mon cancer » ? »,
Laurence, Femme Skin
Sandra & Cyril
Sandra, patiente adhérente Skin, et le comédien Cyril Garnier ont formé un binôme humoristique. Ensemble, ils ont imaginé, écrit, mis en scène un sketch : une parodie de la chanson tirée du long-métrage d’animation ‘La Reine des Neiges’ (Studios Disney), qu’ils ont interprétée sur la scène du théâtre parisien Le Grand Point Virgule, à Montparnasse, dans le cadre du spectacle des Skin Sketch.
Ensemble, ils ont témoigné de cette expérience inédite.
Sandra
« Un mois avant de rencontrer l’association, j’avais écrit à un auteur-comédien, Franck. Il m’avait dit ‘Tu as des choses à dire et tu dois monter sur scène.’
Je n’ai pas donné suite. C’était pourtant mon rêve d’enfant.
Un matin, je me suis levée et me suis dit que je voulais monter sur scène. Ce jour-là j’en parle à Cécile, la fondatrice de l’association Skin, sachant que mon rêve pouvait peut-être devenir réalité.
L’aventure commence.
C’est pour moi une façon d’affronter mes démons, le regard des gens (dont je souffre depuis toujours : je suis née avec une paralysie faciale causée par une maladie rare). Et puis il y a le cancer, qui s’est invité en moi. Avec le cancer, mon image a pris un coup supplémentaire (+ 16 kilos… c’est lourd à porter), à cause des traitements de chimiothérapie et d’hormonothérapie.
Pendant toute la période des traitements, je m’amusais à reprendre des chansons connues, en changeant les mots. Je les réécrivais sous forme de parodie, et cela me faisait du bien.
Je suis fascinée par ce milieu depuis toujours. J’aurais rêvé de devenir comédienne, mais je n’ai même jamais osé m’inscrire à un cours de théâtre.
Le fait d’avoir frôlé la mort m’a fait ouvrir les yeux : je suis clairement passée à côté de ma vie, car je n’ai jamais réalisé mes rêves. Je me suis dit alors qu’il fallait que je fasse quelque chose de cette épreuve, que je lui donne un sens et que j’avance.
J’ai rencontré le comédien Cyril Garnier. Il avait commencé sa carrière dans l’humour avec un ami en binôme. On les connaissait sous le nom de Garnier et Sentou. Il tourne aussi dans des films télévisés et joue au théâtre ».
Cyril Garnier
« Cécile Reboul, la fondatrice de Skin, m’a laissé un message que j’ai écouté en diagonale. Avec Sandra nous décidons de nous associer en binôme, pour envisager un projet scénique. Cécile m’a par ailleurs demandé d’être metteur en scène du spectacle des Skin Sketch.
Quand on me demande de l’aide, je commence par dire oui. Et ensuite je vois comment je peux aider.
Le projet me plaisait car je trouvais ça ambitieux de vouloir faire écrire des sketchs à des femmes avec des artistes.
Ce projet m’amusait, comme une nouvelle expérience à tenter. J’avais du temps à l’époque. J’ai senti que je pouvais me rendre utile en tant qu’artiste professionnel.
L’une des fonctions de l’expression artistique : créer de l’émotion et de la réflexion chez les gens au-delà de faire rire.
J’avais déjà un jour joué des sketchs à l’institut Gustave Roussy. Egalement pour l’UNICEF. Je l’aurais fait quelle que soit la cause, finalement. Car toutes les causes se valent et tout le monde défend la sienne sans hiérarchie. Je l’ai fait aussi par amitié.
Personne n’est spécialement touché dans mon entourage.
Sandra avait déjà écrit quelque chose, une base. Je pense que, pour aller vers plus de résilience, il importe que les patients s’expriment, après quoi les artistes peuvent en faire un sketch. Ça fait sens.
Le travail que Sandra et moi avons fait sur le texte, puis sur la mise en scène, nous a poussé à parler de la maladie, à verbaliser, à ‘gestualiser’. Cela rendait les choses concrètes.
Après l’épreuve du cancer, tant qu’on n’a pas posé les mots ou les gestes sur les maux, on ne peut pas les dépasser car on a besoin qu’ils s’incarnent. C’est le sens du sketch ».
Sandra
« Avant de commencer ce travail artistique, j’étais persuadée que j’avais digéré le cancer et grâce à cette expérience, je me suis aperçue qu’il n’en était rien ».
Cyril
« J’ai poussée Sandra là où elle ne voulait pas aller ».
Sandra
« Cyril m’a demandé d’ouvrir grand les bras. J’avais peur de prendre la place, j’étais repliée sur moi. Cyril m’a dit ‘Prends la place, autorise-toi à exister’.
Alors que ça fait quarante ans que je rase les murs…
De plus, je me trouvais chanceuse d’être encore en vie par rapport à d’autres copines décédées. J’éprouvais une grande culpabilité. Je minimisais.
Aussi, je suis convaincue que cette épreuve n’est pas venue pour rien.
Jeune, j’avais fait une école de réalisation. Mais je n’avais pas de réseau. Je n’osais pas ouvrir la bouche et qu’on me dévisage.
Tout à coup, là on m’offrait un réseau.
Idem avec la photographie. J’avais un jour acheté un bel appareil photo mais je ne m’en étais jamais servi. C’est grâce au cancer que je me suis lancée. L’art est devenu ma bouffée d’oxygène.
Pendant le travail avec Cyril, j’ai beaucoup pleuré et me suis beaucoup remise en question.
Je devais incarner la Reine des Neiges et Cyril devait incarner le Crabe, le cancer. Sur l’une des photos prises de nous, je donne un coup de poing au crabe. Au moment de cogner Cyril, je me suis aperçue que j’avais mal partout dans le corps. Il y a donc eu aussi un travail sur la souplesse. C’est là que physiquement j’ai également été réveillée.
Le fait d’écrire le texte m’a permis de sortir ce que j’avais dans les tripes et de cracher mes mots et mes maux. Si Cyril avait écrit le texte à ma place, ça aurait tout changé, ça n’aurait pas eu le même effet vertueux.
Monter sur scène devant 400 personnes, en costume de reine des neiges, représentait un challenge fou. J’avais tellement peur de me ridiculiser ».
Cyril
« Je poussais Sandra vers des larmes de libération. Il fallait réussir l’exercice pour que Lou puisse en tirer tous les bénéfices. J’ai poussé aussi loin que possible, aussi pour que le sketch soit réussi. Il fallait réussir à faire passer à la fois l’humour, le message et l’émotion. Ce fut la prestation la plus réussie de la soirée ! Le public nous a ovationnés ».
Sandra
« Du reste, le titre de la chanson que j’avais parodiée parlait de lui-même ‘Libérée ! Délivrée !’
J’ai buté sur le mot ‘rémission’ que Cyril voulait inclure dans le texte de la chanson. J’ai buté dessus parce que les copines autour de moi rechutaient, récidivaient de leurs cancers.
J’avais pourtant envie de crier que j’étais vivante et que j’allais bien, sans savoir si je pouvais m’en réjouir parce qu’on ne sait jamais si on va rechuter un jour et parce que je trouvais ça indécent par rapport aux copines. Alors je me suis effondrée sur ce mot ‘rémission’ ».
Cyril
« J’ai compris que ce mot était tabou. Alors on a modifié ce passage.
Il y a une résonnance dans chaque mot. Les mots déclenchent des émotions et des réactions, chez nous et chez les spectateurs ».
Sandra
« J’ai réfléchi à chacun des mots !
Les répétitions ont eu lieu chez Cyril. On a appris à se connaître. Ce travail en duo a duré plusieurs mois avec environ 6 répétitions ».
Cyril
« Sandra est venue répéter chez moi, s’est livrée.
C’est gratifiant d’aider quelqu’un.
J’ai découvert l’univers de la maladie. J’en étais loin.
En tant qu’acteur et auteur, ça m’a nourri de justesse et de vérité.
Même au-delà du travail, humainement, m’immerger dedans, vivre son expérience, me familiariser avec le champ lexical du cancer, les peurs, les tabous, la communauté.
Cette communauté peut être un soutien mais aussi un poids : il y a la culpabilité de celles qui vont mieux, mais aussi la culpabilité de celles qui vont moins bien.
Elles se cachent les unes aux autres pour ne pas choquer ni angoisser les autres davantage.
Malgré la bienveillance et l’entraide, les enjeux de vie et de mort « pervertissent » un peu les relations.
Moi, je vis dans du coton. J’ai besoin aussi de me nourrir des histoires et des drames des autres.
Voir quelqu’un qui a perdu ses cheveux, on a peur de lui parler et de le blesser. Evidemment, en regard, l’autre se sent rejeté. C’est un cercle vicieux.
Ça a profondément changé mon regard.
En m’immergeant avec des patientes, je ne me sens plus du tout mal à l’aise aujourd’hui, je n’ai plus de peur.
Ce qui est dur, c’est l’absence de communication. Mieux vaut dire des conneries que rien.
Aujourd’hui, l’une de mes copines est gravement touchée par le cancer (c’est la maman d’un petit copain de ma fille, avec qui je bois le café le matin au bistrot après avoir déposé les enfants à l’école). Je n’ai plus peur de lui parler.
Je ne suis pas hypocondriaque. J’ai arrêté de fumer pour mes filles ».
Sandra
« Le soir du spectacle, juste avant de me produire sur scène, j’étais terrifiée dans les coulisses. En plus, on n’était pas les premiers à passer. J’avais envie de vomir, un trac monstre.
La prof de théâtre Skin était présente et nous aidait à nous détendre. Elle m’a conseillé de respirer et elle m’a dit « quand ça va être ton tour, tu ne penses qu’à une seule chose, tu poses un pied juste derrière le rideau. Alors je me suis concentrée là-dessus, j’ai arrêté de réfléchir. Et, le moment venu, j’ai posé un pied derrière le rideau ».
Cyril
« Le théâtre est un des arts vivants particuliers, car on a rendez-vous à la fois avec le temps et avec l’espace. On ne peut pas se rater. Là en l’occurrence, le spectacle était un one shot, on n’avait pas deux chances, c’était comme un soir de Première.
Ça crée forcément une tension, le trac.
On part au front. Il y a une symbolique de vie et de mort.
Avoir rendez-vous avec un public, avec l’objectif de faire rire et de ne pas décevoir toute l’équipe qui est derrière ».
Sandra
Il s’agissait d’une seule date de représentation. Je me disais que je ne pouvais pas me permettre de la rater, au risque de décevoir Cyril, la prof de théâtre, les membres de l’association Skin, ma famille et mes amis dans la salle… et moi-même (j’avais toujours rêvé de monter sur scène). C’était une question d’amour-propre et de pouvoir enfin me regarder dans le miroir.
Pendant qu’on jouait le sketch en chanson, je ne réalisais pas. Je kiffais, je n’éprouvais que du plaisir, j’étais heureuse d’y être. Les premiers rires m’ont transportée.
Alors, dans mon esprit, j’ai remplacé le terme ‘ridicule’ par ‘drôle’.
Les gens m’ont dit ensuite avoir tellement ri et avoir eu aussi les larmes aux yeux. J’ai compris qu’ils n’avaient pas ri de moi mais avec moi.
Une fois l’événement passé, je n’ai pas pu fermer l’œil pendant quatre jours, j’étais euphorique nuit et jour.
Je me suis dit ‘J’ai osé ! J’ai envie de recommencer !’
Ça m’a portée, j’avais l’impression d’être enfin quelqu’un d’autre, positivement, admirée et plus raillée comme autrefois.
Ovation de la salle entière !
Les gens sont tous venus me parler à la sortie du théâtre.
Le bénéfice était double, car en me produisant sur scène, en faisant rire, je donne aux autres, je leur fais du bien à mon tour. Ça permet aussi aux autres de trouver des solutions à leurs problèmes.
‘La scène est pour moi le prix de la liberté’ : c’est la dernière phrase de la chanson que j’ai interprétée. Cette phrase est symbolique. Comme l’est le choix de la chanson ‘Libérée, délivrée’ ».
Cyril
« Ça a fonctionné comme on l’avait prévu.
Sandra avait choisi cette chanson. Au cours de nos séances de travail, elle a voulu à trois reprises changer de chanson. Mais j’ai insisté pour rester sur celle-ci ».
Sandra
« Aujourd’hui j’ai écrit une pièce et j’ai envie de poursuivre l’aventure avec Cyril (je l’apprécie beaucoup car il a toujours été cash, sincère avec moi).
Cette expérience m’a donné confiance.
J’ai enfin osé ! »
Cyril
« C’était réellement gravir une montagne, car on avait tellement de choses à faire pour en arriver là.
Finalement, ce qui est intéressant, c’est moins le résultat que de faire le chemin. Même si on s’était plantés, on en aurait tiré quelque chose de plus. Une expérience ».
Sandra
« La résilience, c’est de partir d’une épreuve et d’en faire un truc très fort, de rebondir, se servir de l’épreuve pour grandir ».
Cyril
« La résilience, c’est aussi se réconcilier avec soi-même.
Quand on fait une création, pour qu’elle soit réussie et qu’on soit pleinement satisfait, il faut être sincère. Sinon le défi aurait été moins grand et l’émotion, moins forte ».
Sandra
« J’ai eu l’impression de relever un défi ».
Cyril
« Quand on crée une oeuvre d’art, on est obligé de mettre de soi dedans, de réfléchir aux autres, de se poser des questions.
Créer rend les choses concrètes, permet de les incarner, de s’en saisir.
Quand l’œuvre est aboutie, c’est qu’on a les réponses à toutes les questions ».
Sandra
« Le mot qui me vient à l’esprit, c’est ‘réaliser’ : réaliser une œuvre et réaliser des choses du point de vue psychologique, mais aussi faire passer un message aux autres. C’est le but de l’art. Transmission, échange, compréhension.
De plus, avec le sketch en musique, la musique soutient les émotions. C’est l’écrin des émotions. Ça valorise, ça met en avant les mots, ça permet aussi de mieux les mémoriser.
La résilience passe par des défis. Pour être fier de soi, il faut réaliser quelque chose ».
Cyril
« Cette expérience avec Sandra m’a permis d’aller vers la mise en scène.
J’ai saisi cette opportunité pour faire mes armes et rencontrer un producteur de théâtre. C’est une vraie rencontre artistique. Je forme avec lui un vrai binôme. Nous avons plein de projets artistiques ensemble. Grâce à Sandra.
Maintenant les gens me projettent comme un metteur en scène.
J’explore une nouvelle facette de mon travail.
C’était un super catalyseur.
C’est aussi vrai avec les autres patientes (en binôme) de la troupe des Skin Sketch.
J’ai pris la mesure de la responsabilité que j’avais par rapport à elles toutes.
Monter sur scène, moi, c’est mon quotidien.
C’était de la même importance qu’un testament. Pour les Femmes Skin, il faut être actif parce qu’elles n’ont pas forcément le temps.
Alors ça rebat les cartes de la priorité
Prendre soin de soi, ce n’est pas quelque chose qu’il faut repousser ».
Artistes
L’art de la guérison
« Pourquoi dire non ?… J’avais pas piscine, j’avais pas poney, j’avais pas chimio…Je m’engage à travers quelques actions depuis un certain temps. ELA, par exemple, avec les gamins atteints de Leucodystrophie. On me dit, c’est dur de voir des gamins comme ça. Comme quoi ? Les gamins bouffent la vie, déconnent, rient. Eh bah voilà ! Je suis allé voir les filles de Skin, pour ça. J’y suis allé pour me marrer. Je pense qu’à ma gueule en fait Et j’ai pas été déçu. Une belle rencontre, de vraies comédiennes, de vraies filles top !! »
Gil Alma, artiste
« Cette nouvelle aventure artistique n’a eu d’égale que la première. Tant chacune de ces séances photographiques, si singulières pour moi, sont synonymes de force, d’espoir, de joie de vivre et d’amour de l’instant présent. Je suis toujours en proie au trac des débutants lorsque je fais des photos. Or, là encore, le trac n’a pas résisté à la force de ces modèles. La joie de créer ensemble a emporté dans son sillage mes dernières hésitations.
Merci Mesdames, merci Monsieur, d’avoir participé à cette aventure artistique, et ainsi d’avoir su nous prouver qu’il y a un après »,
UrBan Tag, artiste
« Si les hommes ne peuvent être présents aux côtés des femmes dans ces épreuves lourdes, alors en aucun cas le mot ‘homme’ ne peut prendre de majuscule !
Avec Skin, nous allons conjuguer nos sensibilités pour que les images et les mots puissent faire vibrer la lumière… »,
Jef Aérosol, artiste
« J’ai travaillé avec l’association Skin un peu par hasard. Par un concours de circonstances qui a fait que j’étais là, lorsque l’association a eu besoin d’un metteur en scène. Ce que je n’étais pas vraiment, mais j’ai senti que mon expérience du théâtre pouvait leur être utile. Être utile à ces patientes qui avaient besoin de guides pour se reconstruire, pour porter ce projet ambitieux et courageux : monter sur scène et faire rire l’audience. Nous l’avons fait avec succès et un certain panache, je trouve. Et alors, le concours de circonstances a fait de moi un metteur en scène à part entière. Je me suis régénéré »,
Cyril Garnier, artiste
Partenaires
Co-construire
« La démarche de l’association Skin fait écho à ce que vivent les patientes qui ont traversé l’épreuve de la maladie. Avec Skin, elles peuvent exprimer ce qu’elles ont vécu violemment à travers les souffrances du corps. En quelque sorte, les patientes vont pouvoir se guérir par l’art. Il est extrêmement intéressant de pouvoir proposer cette démarche aux patients, cette ouverture avec l’art, mais aussi d’apporter ce témoignage à l’hôpital. C’est une preuve qu’on peut en faire quelque chose de positif sur le plan artistique. C’est aussi important pour les soignants »,
Partenaire de l’association Skin